L'état actuel du bâtiment rendait incertaines les hypothèses de restitution, particulièrement au niveau de l'attique. Pour une plus grande homogénéité, l'hypothèse de Jules Formigé a été retenue, notamment parce-qu'il considère que l'amphithéâtre
de Nîmes est son  jumeau, en plus abouti. Cela nous a permis, par une étude comparative approfondie entre les deux monuments de comprendre le
système de circulation

Concernant la réalisation de la maquette, le premier problème que nous rencontrons, c'est celui de la géométrie du bâtiment: ovale ou ellipse?  ici encore nous reprenons l'hypothèse de Jules Formigé : un ovale à plusieurs centres qui se rapproche de l'ellipse. Nous déterminons 8 centres.

Deuxième problème, et non
 des moindres, la conception
 de la maquette en trois
 dimensions. En effet, ce
 bâtiment est constitué d'une

 première série de 60
 arcades abritant un
 déambulatoire au rez de
 chaussée et une galerie
 circulaire au premier étage

Ces deux surfaces de circulation horizontale sont fermées à l'intérieur par une deuxième
 série d'arcades concentriques à la première. De chacune de ces arcades, partent du rez de
 chaussée et en alternance, soit une galerie horizontale, soit une volée d'escalier. De ce fait,
 l'intérieur du monument est visible soit de l'extérieur par les arcades, soit de l'intérieur de la
 cavéa, par les vomitoires.

Quant aux matériaux nous avons utilisé de la
 résine polyuréthane. En éffet, toutes les
 pièces étant répétitives, il était plus facile 
d' usiner un modèle dans un matériau
 imitant  le grain de la pierre, de le mouler à
 l'aide de résine élastomère et d'en tirer le
 nombre d'épreuves voulu. Pour les façades,
 nous avons réalisé un prototype de trois
 travées et nous avons thermoformé les
 épreuves sur un gabarit reprenant tous les
 rayons de l'édifice.
Pour certaines voûtes de liaison entre les
 deux façades concentriques, nous avons dû
 réaliser des séries de moules déformables et
 couler sur place.

Echelle de réalisation:
1/100°, dimensions
1m50x1m20